l\'As de Bique

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chlamydiose et fièvre Q


en construction
La chlamydiose et la fievre Q:
La chlamydiose est une maladie abortive relativement fréquente chez les chèvres. Elole est  largement répandue et peut affecter de nombreuses espèces animales. Elle est à l'origine principalement d'avortements et de troubles de la reproduction chez les bovins et les petits ruminants. Elle peut également affecter les oiseaux (on parle alors d'ornithose ou de psittacose).
La fièvre Q est une maladie infectieuse qui se transmet de l'animal à l'homme. Elle est causée par un microbe appelé Coxiella burnetii.
La chlamydiose et la fièvre Q sont des zoonoses dues à de petites bactéries qui provoquent des avortements en fin de gestation et des mises bas prématurées.

Rappelons qu´elles peuvent toutes deux être transmises à l´homme. Passant souvent inaperçu (maux de tête, fièvre, toux), elles peuvent provoquer des avortements chez les femmes enceintes. L´infection due à la chlamydiose entraîne un avortement en fin de grossesse accompagné de complications sévères qui ont même été mortelles. Non traitée, l´infection par la fièvre Q peut évoluer vers une forme chronique se traduisant par des fausses couches à répétitions.

La bactérie de la fièvre Q étant très résistante, l´infection peut être transportée par le vent, loin du troupeau d´origine.

La chlamydiose et la fièvre Q sont deux zoonoses qui ont été longtemps négligées, car elles passent souvent
inaperçues ou sont confondues avec une infection respiratoire banale.
Elles sont dues à de petites bactéries qui ne se multiplient que dans les cellules eucaryotes au cours de
cycles qui présentent suffisamment de similitudes pour qu'elles soient facilement confondues.
 La chlamydiose abortive et la fièvre Q sont deux zoonoses
dues à de petites bactéries, Chlamydophila abortus et
Coxiella burnetii


symptomes chez l'annimal:
Chez les ruminants elles provoquent toutes les deux des
avortements, en fin de gestation, sans signe clinique
précurseur et des mises bas prématurées ou à terme des
produits chétifs qui meurent ou s'élèvent mal. Les rétentions placentaires sont possibles.
Ces bactéries entraînent également des
métrites et des infertilités mais elles peuvent aussi donner
chez tous les ruminants des pneumonies . Dans
les troupeaux de petits ruminants nouvellement infectés de
chlamydiose 30 % des femelles gestantes peuvent avorter, ce
taux d'avortement pouvant même atteindre plus de 60 %.
L'avortement dû à C. abortus est suivi d'une immunité
suffisante pour prévenir une nouvelle "chlamydémie" et une
colonisation du placenta. L'avortement du part C.burnetii est souvent en nombre plus faible.



Symptomes chez l'homme:
Les personnes peuvent avoir la fièvre Q sans le savoir ou la confondre avec une grippe légère. Il est souvent impossible de faire la distinction sans épreuves de laboratoire.

Il arrive parfois que la fièvre Q frappe un grand nombre de personnes travaillant au même endroit. Les signes et symptômes courants rappellent ceux associés à un cas grave de grippe :
élévation soudaine et marquée de la température
frissons et transpiration
malaise général et perte d'appétit
Certains patients présentent une légère toux sèche causée par une inflammation du poumon appelé pneumonite. La plupart des symptômes disparaissent après 7 à 10 jours. Toutefois, les personnes infectées peuvent se sentir malades et avoir peu d'appétit pendant plusieurs semaines.
Une faible proportion de patients développent une hépatite ou une maladie du foie et une jaunisse (peau jaune et urine foncée), causées par un mauvais fonctionnement du foie.
D'autres syndromes cliniques rares ont été signalés, notamment une endocardite (inflammation de la membrane tapissant l'intérieur des cavités cardiaques).

Chez les caprins les avortements dues a la chlamydiose peuvent être accompagnés par d'autres types de troubles de l'appareil reproducteur comme des rétentions placentaires, des métrites ou encore des vaginites. Fréquemment il est possible d'observer pendant quelques jours un écoulement génital brunâtre parfois muco-purulent pouvant constituer un signe d'appel de la maladie.

De très nombreuses bactéries présentes dans le placenta et le
liquide amniotique sont excrétées au moment de
l'avortement:
En chlamydiose
L'excrétion vaginale peut commencer quelques jours avant
la mise bas chez la chèvre. Elle peut persister plusieurs
semaines, mais elle devient très rapidement intermittente et
moins intense.


La chlamydiose peut également être à l'origine de nombreuses autres types de troubles observables tels des conjonctivites, des arthrites, des troubles respiratoires, digestifs ou nerveux. Cependant elle se manifeste le plus fréquemment par des avortements.


L'excrétion de C. burnetii:
Elle peut persister pendant plusieurs mois dans les sécrétions
vaginales après l'avortement ou la mise bas .

TRansmission:
En chlamydiose et en fièvre Q, la transmission aérienne de
l'agent notamment au moment de l'avortement ou de la mise
bas joue un rôle majeur dans la propagation de l'infection,
cependant les capacités de survie dans l'environnement très
différentes de C. burnetii et C. abortus doivent être prises en
compte.
 La contamination par C. abortus résultera donc
d'un contact étroit avec une femelle qui avorte.
En revanche un placenta infecté par C. burnetii abandonné
dans un pré, du fumier ou du lisier contaminés épandus dans
un champ peuvent infecter des troupeaux à plusieurs
kilomètres de distance. De plus, si dans les deux
cas la voie respiratoire est une voie de pénétration
importante et les macrophages alvéolaires pulmonaires une
des premières cibles de l'infection, pour C. abortus la voie
oculaire et la voie digestive ont également un rôle important.
Mais les urines et les fécès des animaux atteints constituent également une source de bactéries importante.
la transmission a l'homme:
Les humains contractent habituellement la fièvre Q par inhalation du microbe, qui est très infectieux. Il ne faut que dix de ces microbes pour provoquer une infection. Les humains peuvent également être infectés en buvant du lait contaminé, mais la plupart des infections sont propagées par l'air. La transmission interhumaine est rare, voire inexistante.

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30/11/2008
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